Michel Audiard

Né le 15 Mai 1920 à Paris

Décédé le 27 Juillet 1987 à Dourdan

 

Ce pur titi parisien passe son enfance dans le 14 éme arrondissement où il acquiert toute sa gouaille. Déjà, tout jeune, il a ce don d' écriture et obtient son certificat d' études avec mention bien. Après ses études, il exerce divers métiers avant de devenir journaliste. Par le plus grand des hasards, il rejoint une revue cinématographique et se retrouve plonger dans le monde du cinéma.

En 1949, André Hunebelle lui demande d' écrire les dialogues de ''mission à Tanger''. C' est une réussite et il se lance dans la carrière. En 1955, il fait une rencontre qui va bouleverser sa vie. Il fait la connaissance de Jean Gabin sur le tournage de ''Gas oil'' et devient son dialoguiste préféré ( 20 films ensemble ). C' est le début de la gloire!En 1957, il collabore pour la première fois avec Bernard Blier et, immédiatement, les 2 hommes se trouvent des atomes crochus. Leur collaboration ( 19 films ensemble ) va donné naissance à quelques unes des plus fameuses répliques du cinéma français. Dans les années 60, il trouve en Georges Lautner , Henri Verneuil et Gilles Grangier des réalisateurs capables de mettre en valeurs ses mots. Il collabore à des films devenus cultes: ''les tontons flingueurs'', ''ne nous fâchons pas'', ''les barbouzes'' et ''100 000 dollars au soleil''.

En 1968, il se lance dans la réalisation avec ''faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages''. Il y réunit la plupart de ses amis et obtient un grand succès populaire. Il récidiveras 8 autres fois avant de revenir en 1975 à ce qu 'il fait le mieux: écrire des dialogues. Il collabore à la plupart des grands succès de Jean Paul Belmondo ( ''le professionnel'', ''le guignolo'', ''flic ou voyou'') mais se lasse un peu de ses films où l' action prend le pas sur le dialogue. Entre temps, un grand malheur l' a frappé! Son fils François s' est tué dans un accident de voiture et, à partir de ce moment, il devient plus sombre. Mais son talent d' écriture reste immense et des films comme : ''garde à vue'', ''série noire'' ou ''on ne meurt que deux fois'', lui doivent beaucoup. Le monde du cinéma reconnaît enfin sa valeur et lui attribue le César du meilleur dialogue en 1982 pour ''garde à vue''. Mais c' est le début de la fin !

Bien que se sachant condamné, il continue à exercer son talent et jusqu'au bout ses répliques feront mouche. Il s' éteint le 27 juillet 1987 dans sa résidence de Dourdan. En plus de ses mots, il nous a légué son fils Jacques, un réalisateur bourré de talent !

 

 

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